Un collaboration 100% lilloise

Les risographies japonaises Knapfla x Atelier Kumo

Les 9 ans d'Atelier Kumo

Aujourd’hui, je souffle les 9 bougies d’Atelier Kumo. 9 ans déjà que cette aventure a commencé, avec une envie simple : proposer une sélection d’objets du quotidien à la fois beaux, colorés et inspirants. Des choses qui font du bien, qui donnent envie de rêver, de créer, de s’entourer de jolis détails.

Et pour célébrer cet anniversaire comme il se doit, j’avais envie de quelque chose de très personnel, presque intime. J’ai donc fait appel à Knapfla, une illustratrice lilloise que j’admire et que vous connaissez sûrement déjà si vous venez à l’Atelier Kumo !

Mes souvenirs d’étés au Japon, traduits en dessin au travers la patte de Knapfla

Ce projet est né de mes souvenirs d’enfance, de tous ces étés passés au Japon, chez mes grands-parents. Des images qui me sont chères : les objets du quotidien japonais, comme les distributeurs de boissons dans la rue ou les tickets de transports, les plats et desserts qu’on ne peut trouver que là-bas, les fêtes et rituels typiques de ce pays.

Avec Géraldine (alias Knapfla), on a travaillé à partir de ses souvenirs pour en faire une série de 20 risographies. Au départ du projet, on s’était fixé sur 10 dessins… mais impossible au vu de tous les souvenirs qui ont refait surface avec je dois le dire BEAUCOUP d’émotions pour moi…  Elle a pu retranscrire mes 20 idées souvenirs, ces dessins sont des fragments de mémoire, des ressentis, des clins d’œil à ce Japon qui fait profondément partie de moi.

Chaque risographie, imprimée en édition limitée, mêle teintes pastel et éclats néon, comme une façon d’apporter de la poésie à instants vécus et qui correspond à l’univers KUMO ! 

Une collaboration 100% lilloise

Ce qui rend cette collaboration encore plus spéciale, c’est qu’elle est 100 % lilloise. Géraldine est une illustratrice talentueuse, basée à Lille, que j’ai rencontrée il y a plusieurs années déjà. Ses risographies sont présentes chez Kumo depuis longtemps, et j’ai toujours été touchée par son univers.

Elle a ce don rare de saisir la poésie des petites choses. Chez elle, une boîte à bento, un nuage ou un ticket de métro deviennent des images sensibles, douces et graphiques. C’est un style qui fait écho à l’ADN de Kumo, à notre manière de regarder les objets du quotidien avec curiosité et émotion. D’ailleurs, les risographies sont imprimées dans l’atelier Quatre par Trois selon un processus artisanal où les couches de couleurs s’assemblent en légères irrégularités, ce qui rend chaque exemplaire unique.

Cette collection, c’est un peu mon carnet de souvenirs en images. Elle parle d’enfance, de transmission, de culture, d’émotions aussi. Et j’espère qu’elle vous touchera autant qu’elle me touche. Chaque risographie est une invitation au voyage, mais aussi à ralentir, à observer les détails, à se souvenir de ce qui nous construit.

Merci à Géraldine pour sa confiance et son talent. Et merci à vous toutes et tous, pour ces 9 années passées à faire vivre Kumo, à Lille, à Bruxelles, et partout ailleurs.

Bento

Le Bento est bien plus qu’un simple repas au Japon : c’est une forme d’art culinaire. Présenté dans une boîte compartimentée, il marie esthétique, équilibre et saveurs, en associant riz, légumes, poissons ou omelettes. Préparé à la maison, vendu en gare ou au konbini, le bento accompagne les Japonais tout au long de leur journée, y compris dans le Shinkansen, le célèbre train à grande vitesse. “La beauté culinaire dans un écrin… mes souvenirs des bentos dans le Shinkansen.”

Onigiri

Symbole du repas du quotidien au Japon, l’Onigiri est un petit triangle de riz garni et enveloppé d’une feuille de nori (algue séchée). Simple, pratique et économique, il se savoure à toute heure : dans les bento, les konbini ou les pique-niques d’été. Véritable équivalent japonais du sandwich, il allie convivialité et réconfort. “C'est le kiff ultime, qu’on emporte partout !”

Uubin posto

Au Japon, les boîtes aux lettres font partie intégrante du paysage. Cylindriques et peintes d’un rouge éclatant, elles affichent le symbole en forme de T (pour teishin, “communication”), emblème de la poste japonaise. Il y en a plus de 24 000 dans tout le pays : elles incarnent la rigueur et la douceur de la correspondance à la japonaise. Mais pour Émilie, cette illustration va bien au-delà de l’objet : “Cette tirelire rouge appartenait à ma mère, et avant elle, à sa sœur disparue… Je l’ai récupérée quand j’avais seulement un an.”

Ramune

Icône des étés japonais, la Ramune est une limonade pétillante aussi ludique que rafraîchissante. Reconnaissable entre toutes avec sa bouteille en verre scellée par une bille, elle fait partie de ces petits plaisirs qu’on savoure dans les festivals ou les étés en famille. Ouvrir une Ramune, c’est un geste qu’on n’oublie pas : pousser la bille, entendre le pop, et sentir les bulles danser. “La limonade ludique avec une bille à pousser comme capsule !”

Keicar

Les Kei-car sont de petites voitures typiquement japonaises, nées après la Seconde Guerre mondiale pour s’adapter aux rues étroites et à la vie urbaine. Pratiques, compactes et souvent adorables, elles font aujourd’hui partie intégrante du paysage japonais.

On les reconnaît à leurs formes cubiques. Véritables symboles de la vie quotidienne, elles se garent partout et incarnent à merveille la créativité et le

sens du détail à la japonaise. “Les Kei-car, ces petites voitures japonaises qu’on voyait partout, si pratiques … et si mignonnes. Je voulais tant en avoir une !”

Ichigo Sando

Véritable curiosité culinaire du Japon, l’Ichigo Sando, littéralement sandwich à la fraise, est un dessert léger et moelleux, composé de pain de mie, de crème fouettée et de fraises fraîches. On le trouve dans les konbini et les cafés, souvent emballé avec soin dans un plastique transparent qui laisse apparaître les fruits comme de petits joyaux. “Il n'y a que le Japon pour faire ça : un sandwich sucré à la crème fouettée et aux fraises !”

Kumo

“Kumo” signifie nuage en japonais, un mot qui incarne à lui seul toute la philosophie d’Atelier Kumo : un lieu où l’on garde la tête dans les nuages et les mains dans la création. Ce nuage, c’est un espace léger, mouvant, inspirant, où les idées naissent et se transforment. Doux comme un souvenir, libre comme le vent, il symbolise ce moment suspendu entre réalité et rêverie, là où l’imagination prend forme. “Kumo, c’est un refuge. Un espace suspendu entre poésie et design, entre Japon et imagination. C’est la tête dans les nuages et le cœur plein d’idées.”

Koshu Denwa

Le Kōshū Denwa désigne les téléphones publics japonais, reconnaissables entre mille à leur couleur verte emblématique. Installés à chaque coin de rue, dans les gares, les écoles ou les konbini, ils ont longtemps été les fidèles compagnons du quotidien, un symbole de lien, de patience et de simplicité. “Le téléphone public, à pièces de 10 et 100 yens… Oui, les portables n’existaient pas !” Pour Émilie, ces cabines sont des images figées dans le temps : le tintement de la pièce, la tonalité, la voix à l’autre bout du fil.

Jimbei

Le Jimbei (ou Jinbei) est un vêtement traditionnel japonais porté lors des soirées d’été, souvent après le bain ou pendant les matsuri (fêtes estivales). Léger et ample, il est composé d’une veste à manches courtes et d’un short assorti, généralement en coton ou en lin. Pour Émilie, c’est plus qu’un habit : c’est son pyjama japonais, symbole de confort et de douceur, souvenir des soirs paisibles passés chez ses grands-parents : “Le vêtement traditionnel japonais… mon pyjama japonais préféré !”

Furin

Le Furin, littéralement “cloche du vent”, est un symbole incontournable de l’été au Japon. Suspendue aux fenêtres ou sous les porches, cette petite clochette tinte doucement à chaque souffle d’air, apportant une sensation de fraîcheur dans la chaleur estivale. Son son délicat est associé à la sérénité, à la contemplation et au passage du temps. Pour Émilie, c’est une madeleine de Proust sonore : “Ce son si léger qu’on entendait l’été, dès que le vent passait, un son du Japon qu’on n’oublie jamais.”

Ebi Furai

L’Ebi Furai est un classique de la cuisine japonaise : une crevette panée, dorée à souhait, servie souvent dans

les bentos ou les repas familiaux. Gourmande et réconfortante, elle évoque ces plats simples, croustillants et joyeux qui font partie des souvenirs d’enfance. “Chez mes grands-parents, l’odeur des Ebi Furai dans la cuisine annonçait toujours un moment heureux.”

Kippu

Le mot Kippu signifie billet en japonais, celui que l’on achète pour prendre le train, le métro ou le Shinkansen. Au Japon, ces tickets font partie du quotidien : petits, graphiques, soigneusement imprimés, ils sont souvent si jolis qu’on a envie de les garder comme souvenirs. Ils rappellent la politesse, la précision et la délicatesse du voyage japonais. Chaque trajet est un rituel, chaque billet un symbole. “Le ticket de métro… et toute la politesse et le respect qui vont avec.”

Koinobori

Au Japon, les Koinobori, littéralement “carpes suspendues”, sont des manches à air en forme de poissons que l’on fait flotter au vent chaque année pour célébrer la fête des enfants le 5 mai. Ces carpes colorées, hissées sur des mâts ou suspendues aux balcons, symbolisent la force, le courage et la réussite. Elles rappellent la légende de la carpe qui, remontant la rivière à contre-courant, se transforme en dragon. “Ces carpes qui volent dans le ciel au Japon… un spectacle à la fois poétique et joyeux, que je n’oublierai jamais.”

Yakult

Inspirée des matins passés au Japon, Yakult capture un souvenir doux et familier : celui d’une petite bouteille de Yakult, cette boisson lactée iconique que l’on retrouve dans tous les konbini japonais. Un geste simple, partagé entre générations, devenu une madeleine de Proust à part entière. “J’en buvais tous les matins, ma mère en buvait aussi tous les matins quand elle était jeune.”

Uchiwa

L’Uchiwa est un éventail japonais plat, traditionnellement fabriqué en bambou et papier washi, utilisé pour se rafraîchir lors des étés chauds et humides. Plus qu’un simple accessoire, il est chargé de symboles : on l’agite doucement pour créer un souffle d’air bienfaisant, mais aussi pour chasser les mauvais esprits ou transmettre des vœux de bonheur. “L’éventail en bambou… J’ai tellement de souvenirs de ma mère ou de ma grand-mère qui nous éventaient pour nous endormir le soir.”

Jihanki

Au Japon, impossible de marcher plus de quelques pas sans croiser un distributeur automatique de boissons ou Jihanki. Présents à tous les coins de rue, ils font partie du paysage urbain autant que les cerisiers ou les enseignes lumineuses. On y trouve de tout : du thé glacé au café chaud, du soda à la bouteille de lait parfumé. De jour comme de nuit, ils diffusent une lumière familière, rassurante, et rappellent à chacun qu’il y a toujours une petite pause à portée de main.

Taiyaki

Véritable icône de la street food japonaise, le Taiyaki est une gaufre chaude en forme de poisson, fourrée à la pâte de haricot rouge sucrée. On en trouve un peu partout, et son odeur gourmande fait partie de ces souvenirs d’enfance qu’on n’oublie pas. Pour Émilie, c’est le goût des après-midis d’été avec ses grands parents :“C'est le goûter parfait : une gaufre en forme de poisson, ultra kawaï pour les enfants et aux goût réconfortant.”

Katori Buta

Au Japon, le Katori Buta, littéralement “cochon anti-moustiques”, est un objet culte de l’été. Ce petit cochon en céramique, au ventre creux, accueille une spirale d’encens allumée dont la fumée s’échappe doucement par son museau. Son rôle ? Tenir éloignés les moustiques pendant les soirées d’été. Mais pour les enfants, comme Émilie, c’était avant tout un spectacle fascinant : “Enfant, je restais hypnotisée par la fumée qui s’envolait en volutes lentes du museau du cochon.”

Kuroneko

L'illustration Kuroneko rend hommage à l’un de ces symboles familiers du quotidien japonais : le chat noir de la société de livraison Yamato Transport. Son logo légendaire, une maman chat portant son petit dans la gueule, est connu dans tout le Japon pour sa promesse de soin et de bienveillance : “vos colis, livrés comme si c’était nos enfants”.

Pour Émilie, ce souvenir est profondément affectif : “On avait hâte de recevoir les colis avec les chats dessus, que nos grands-parents nous envoyaient du Japon ! En gros, notre poste à nous.”

Tegami

L'illustration Kuroneko rend hommage à l’un de ces symboles familiers du quotidien japonais : le chat noir de la société de livraison Yamato Transport. Son logo légendaire, une maman chat portant son petit dans la gueule, est connu dans tout le Japon pour sa promesse de soin et de bienveillance : “vos colis, livrés comme si c’était nos enfants”.

Pour Émilie, ce souvenir est profondément affectif : “On avait hâte de recevoir les colis avec les chats dessus, que nos grands-parents nous envoyaient du Japon ! En gros, notre poste à nous.”