L’écho du Japon
Chez Kumo, le Japon n’est pas juste une source d’inspiration, c’est une part de notre histoire.
Émilie Kaori, la fondatrice, est d’origine japonaise par sa mère. Enfant, elle passait ses étés à Tokyo, chez ses grands-parents, dans le quartier d’Edogawa-Ku. Ce lien intime, fait de souvenirs et de gestes du quotidien, infuse naturellement la sélection que vous trouverez ici.
Papeterie délicate, encens aux parfums enveloppants, vaisselle artisanale, porte-bonheur aux visages familiers… Chaque pièce sélectionnée porte en elle un fragment du quotidien japonais, entre esthétique épurée et poésie du détail.
Qu’ils soient fabriqués au Japon ou simplement inspirés de son art de vivre, ces objets racontent une même histoire : celle d’un pays où le geste compte, où l’utile peut être beau, et où chaque moment du quotidien devient un rituel.
Esprit wabi sabi
Là où tout ralentit, où les parfums murmurent et les gestes deviennent des rituels.
Découvrez une esthétique japonaise du silence, de la simplicité, de l’impermanence.
Un souffle apaisant à faire entrer chez soi.
KANPAI
Au Japon, lever son verre n’est jamais anodin.
Qu’il s’agisse d’un thé fumant, d’un saké frais ou d’une limonade au yuzu, chaque gorgée célèbre l’instant.
Les objets qui l’accompagnent — tasse, bouteille, thermos — sont pensés pour durer, apaiser, embellir le quotidien.
Trinquer, ici, c’est dire « je suis là avec toi ». Un geste simple, mais plein de présence.
À midi, tout le monde sort son bento
Dans les parcs ou les trains, chacun déballe sa boîte à bento soigneusement préparée. Les aliments y sont rangés comme un petit tableau : riz, légumes marinés, omelette roulée… Même les enfants ont leur mini bento, souvent décoré de personnages kawaï.
IZAKAYA
Un bol de riz, quelques pickles, un verre de thé grillé.
Au Japon, la simplicité des repas cache un art du détail, du partage, de l’harmonie.
Ici, chaque plat est pensé pour être savouré ensemble, chaque assiette a sa place, chaque geste raconte quelque chose.
Bienvenue dans l’univers chaleureux et vivant des izakaya, ces bistrots où l’on rit fort, où l’on mange chaud, et où l’on prend le temps, sans jamais se compliquer la vie.
OMAMORI
Offrir un porte-bonheur au Japon, c’est dire beaucoup sans trop en faire.
Un petit objet glissé dans une poche, posé sur une étagère, chargé de sens et de vœux silencieux.
Daruma, maneki-neko, okiagari… chaque figure a son histoire, son rôle, sa symbolique.
Chacune incarne une pensée, une promesse, un espoir. On n’explique pas, on transmet.
Ici, la bienveillance prend la forme d’un geste discret, d’un symbole familier. Comme un lien invisible entre ceux qui souhaitent et ceux qui reçoivent.
On enlève toujours ses chaussures
Dès qu’on entre dans une maison, un ryokan, ou parfois même dans un restaurant traditionnel, on retire ses chaussures. Des chaussons sont souvent proposés à l’entrée, et il y a même des pantoufles spéciales pour… aller aux toilettes.
UCHI
Au Japon, la maison ne ferme pas le monde, elle l’accueille.
Lumière tamisée, objets choisis, brise qui fait tinter une cloche suspendue…
Ici, l’intérieur dialogue avec l’extérieur, le plein laisse place au vide, et chaque détail invite à ralentir.
Créer un “uchi”, c’est façonner un refuge vivant, modeste et sensible, un espace qui respire avec nous.
À l’encre du Japon
Un lampion dans la nuit, une gare silencieuse, un thé oublié sur le rebord d’une fenêtre…
Au Japon, l’image raconte ce que les mots taisent.
Ici, chaque affiche est une pause. Un regard posé sur l’ordinaire, transformé en poésie.
Un trait d’encre, une lumière douce, et soudain, tout devient souvenir.
Le bruit du balai
Au Japon, on balaie souvent à la main, même dans les lieux publics. Devant les maisons ou les temples, il est courant de voir quelqu’un balayer les feuilles ou l’entrée avec un balai en bambou. Ce geste matinal fait partie du soin quotidien porté à son environnement.
Origami du quotidien
Au Japon, le rangement est un art à part entière.
Pas pour dissimuler, mais pour révéler.
Un pli bien fait, une boîte compartimentée, un tissu noué avec soin…
Chaque geste compte. Chaque objet trouve sa place.
Et dans ce soin du détail, c’est tout un art de vivre qui se dessine, discret, élégant, apaisant.
Papeterie kawaï
Il y a dans le papier une forme de silence.
Un espace pour ralentir, pour penser, pour dire les choses autrement.
Au Japon, on ne choisit pas un carnet au hasard : on le touche, on le feuillette, on imagine déjà ce qu’on y glissera.
Les lignes sont douces, les pages accueillantes. Écrire devient un rituel, presque une confidence.
