hello la team kumo
Chez Kumo, le Japon n’est pas juste une source d’inspiration : c’est une part de mon histoire.
Je m’appelle Émilie Kaori, et je suis née d’une mère japonaise. Enfant, je passais tous mes étés à Tokyo, dans le quartier d’Edogawa-Ku, chez mes grands-parents. Je me souviens des odeurs d’encens au petit matin, des sons étouffés de la ville derrière les shōji, du goût des prunes salées dans le bento du midi.
Ce sont ces souvenirs-là, simples et doux qui ont façonné mon regard sur les objets, et sur le Japon.
À travers cet article, j’avais envie de partager avec vous quelques fragments de cet univers. Pas une vision figée ou folklorique, mais un Japon du quotidien : celui des petits gestes, des matières bien choisies, des objets à la fois utiles et porteurs de sens.
Encens & rituels japonais
Au Japon, faire brûler de l’encens n’est pas réservé aux temples. C’est un geste du quotidien, un petit rituel qui accompagne le lever du jour, une pause après le repas, ou un moment de recentrage en rentrant chez soi. On allume un bâton, on ouvre une fenêtre, on respire doucement. C’est discret, presque invisible, mais ça change tout.
Les allumettes d’encens Hibi, fabriquées dans la région de Hyogo, condensent ce rituel en un geste encore plus simple : craquer une allumette, laisser fumer, respirer. La senteur lavande, par exemple, évoque les soirs d’été et la fraîcheur qui tombe. En quelques secondes, l’atmosphère devient plus calme, plus posée.
Même principe avec les encens Ka-Fuh Yuzu de Nippon Kodo : une note hespéridée, subtile, qui effleure l’air sans l’envahir. Leur fumée quasi invisible fait partie du charme, rien ne distrait, tout apaise.
Art de la table & cuisine japonaise
Au Japon, cuisiner, c’est déjà un peu célébrer. Chaque geste compte : couper les légumes, faire chauffer l’eau, disposer le plat. On cuisine lentement, en silence parfois, avec le souci du détail. L’ustensile importe autant que l’ingrédient.
La casserole Yukihira, avec ses parois martelées à la main, est un classique dans les foyers japonais. Légère, rapide à chauffer, elle permet une cuisson précise et douce, parfaite pour les bouillons, les sauces ou le riz. On la pose sur le feu comme on ouvrirait une parenthèse.
Autour, tout a aussi son rôle : les baguettes Gohan, en bois naturel, rendent hommage à la simplicité du geste. Et le tablier Daruma, tissé au Japon, nous rappelle que la cuisine peut aussi être joyeuse, porteuse de symboles, et même un peu superstitieuse.
Ici, l’art de la table n’est jamais figé : c’est une manière d’habiter le quotidien avec attention.
Papeterie & fournitures japonaises
Au Japon, l’écriture est un art de vivre à part entière. Même pour une simple liste de courses, on choisit avec soin son carnet, son stylo, son papier. C’est une manière de ralentir, de poser les choses avec clarté, de mettre un peu de beauté dans le quotidien.
Les produits de la marque Midori illustrent parfaitement cette philosophie. Leurs carnets MD Paper, à la reliure nue et au toucher velouté, invitent à écrire sans distraction. Le papier y est si agréable qu’il donne envie de réapprendre à former chaque lettre avec attention.
Et dans un coin de trousse, on glisse le mini stylo Penco, à la fois discret et ultra pratique. Petit par la taille, grand par le plaisir d’écriture, il trouve sa place dans une poche ou un planner sans jamais dénoter.
La papeterie japonaise, ce n’est pas juste du matériel : c’est un éloge du geste simple et bien fait
Boire à la japonaise
Au Japon, boire n’est jamais un simple geste utilitaire. C’est un moment à part, un petit rituel qui invite à ralentir. On choisit la bonne tasse, la bonne température, la bonne boisson, même un simple verre d’eau glacée peut devenir une expérience.
Le thé Sencha du Mont Fuji, proposé ici en version organique, s’inscrit dans cette tradition. Léger, végétal, rafraîchissant… il évoque les hauteurs brumeuses du Japon et les pauses silencieuses d’un après-midi d’été. Une infusion simple, mais qui porte en elle tout un art de vivre.
Et parce qu’aujourd’hui les rituels nous suivent partout, la gourde Water Bottle devient la compagne idéale. Son format généreux, son design épuré et sa légèreté en font un accessoire à la fois pratique et élégant. Boire devient un geste attentionné, où que vous soyez.
Objets porte-bonheur japonais
Au Japon, offrir un porte-bonheur, c’est dire « je pense à toi » sans avoir besoin de mots. Ces petits objets discrets accompagnent les moments de vie, les nouveaux départs, les souhaits silencieux.
Le petit daruma pastel en est un bel exemple : on lui dessine un œil en formulant un vœu, puis le second lorsqu’il se réalise. Un geste simple, presque secret, pour garder son cap.À ses côtés, le okiagari maneki-neko, ce mini chat qui se redresse toujours, rappelle qu’on peut tomber, et toujours se relever — avec un peu de chance et beaucoup de douceur.Des objets minuscules, mais porteurs d’une grande énergie.
Images du quotidien japonais
Au Japon, un simple emballage de bonbons ou une boîte d’algues peut devenir source d’inspiration. Dans les risographies de We Are Out of Office ou de Maison Georges, ces objets ordinaires prennent des airs de souvenirs, figés dans des couleurs vibrantes et des compositions pleines de vie. C’est le charme de la riso : chaque tirage est unique, légèrement décalé, un peu imparfait, donc profondément humain.
Et si vous aimez la poésie en trois dimensions, les cartes okoshi-bumi vous feront voyager en quelques plis. Temple, festival ou ruelle japonaise s’animent au creux d’une feuille de papier. Une manière tendre et visuelle de dire : « ce détail-là, je voulais le partager avec toi. »
L’art d’habiter avec légèreté
Et si chez soi devenait un espace de respiration ? À la manière des maisons japonaises, on peut inviter la lumière, le silence et le vent à entrer. Il suffit parfois d’un détail : une cloche en fonte suspendue près d’une fenêtre, qui tinte doucement à chaque courant d’air. Ou d’un noren, rideau de porte traditionnel, qui ondule entre deux pièces comme un seuil symbolique.
Même l’éclairage peut participer à cette douceur. Un abat-jour en papier de riz diffuse une lumière tamisée, propice au calme. Peu d’objets, mais choisis avec soin. C’est tout l’esprit d’uchi : faire de l’intérieur un cocon vivant, sensible, et profondément humain.
Origami du quotidien
Au Japon, même ranger devient un art. Pas dans le sens rigide du rangement parfait, mais dans celui d’un geste calme, précis, presque méditatif. On ne cache pas : on met en valeur. Les boîtes métalliques Toyo, d’abord conçues pour les outils, incarnent cette beauté fonctionnelle. Solides, empilables, minimalistes, elles apportent un ordre rassurant sur un bureau, une étagère ou dans un atelier.
Pour ceux qui aiment compartimenter sans perdre en style, les pochettes Nahe sont une petite révélation. Transparentes, colorées, pratiques à glisser dans un sac ou un tiroir, elles permettent de tout organiser d’un coup d’œil.
Des objets simples, mais pensés avec soin, comme une forme discrète d’origami moderne.
Ce que vous venez de découvrir, c’est un Japon du quotidien. Un Japon discret mais présent, fait de gestes simples, d’objets qui accompagnent, de matières qui racontent. Un Japon qui ne cherche pas à impressionner, mais à apaiser.
Chez Kumo, on aime ces détails-là. Ceux qu’on remarque à peine mais qui, doucement, transforment le quotidien.
On espère que cette sélection vous inspirera à créer, vous aussi, vos propres petits rituels : un thé le matin, une carte à envoyer, une cloche à écouter, une boîte bien rangée.
Des objets à vivre, à offrir, à garder. Pour faire un peu de place, un peu de calme, un peu de beauté.
